For more than thirty years, Architect Claude Yacoub has explored several domains of competence. This website illustrates the mark he’s left on Architecture projects, design and art; photographs, videos and other creations. His experience in several fields of academia, his scientific and “civic”publications and his various archives are also presented to you through this website.

 


 

Online Course

Architecture – Urbanism – Sustainable Architecture – Humanitarian Design  – Industrial Design – Graphic Design
Digital Ecosystems – Web Design – Art Installations – …

 


 

 

Visited Cities    Projects     Pedagogies     Publications     Discoveries    Cities to Come


 

Amiour Architect Architecture Architecture - Exterior Architecture - Unrealized Project Art - Realized Project Art - Unrealized Project Artistic Cemeteries Cities Citizen Conferences Cranes Damascus Design Design - Realized Project Design - Unrealized Project Digital Doctorat Facebook Posts Houston In my Workshop Je me souviens Literature Martinique Minutes Montreal Museums Paris Pedagogy Personnal Philosophy Photographer's Hand Poetic Politic Postale Proust's Questionnaire Publications Secondes Society Syria Texan Chronicles Texte final Train Ziguinchor


 

Pedagogies

A professor since 1995, he has taught architecture, design, hypermedia and fine arts at multiple universities and schools in Fort-de-France, Damascus, Montreal and Paris. Also, under a humanitarian framework he taught in Haiti, Jordan and Turkey. He continues this free and rebellious pedagogical experience, having some of the didactic thread track of his professor Paul Virilio as a guideline.

 


Publications

Scientific: started in 2007 as part of a doctoral research. “Civic”: started through a blog called “Resistance(s)” that was launched in 2010, with daily articles released the first year. And subsequent publications circulated at various architectural conferences and seminars.

Scientific publications
8th International Conference on Building Resilience, 2018 Membre du comité scientifique      HyperUrbain.4 – Mobilité & Parcours hybrides, 2013 Membre du comité scientifique & Conception… [...] Read more...
International Workshop New Cities and Migration Universidà Degli Studi di Firenze, DIDA – September 12-19, 2016 Publication New Cities and Migration – An international debate edited… [...] Read more...
The formal proceedings of the 3rd International Conference for Design Education Researchers, presented by CUMULUS Association, DRS SIG on Design Pedagogy and the DESIGN-ED Coalition,… [...] Read more...
Mobility & Design Edited/Sous la direction de Nada El-Khoury et Giovanni De Paoli Faculté de aménagement, Université de Montréal – LAU, Lebanese American University Europia… [...] Read more...
L’indexation sociale au service des petites bibliothèques Social tagging for small libraries Samuel Szoniecky et Claude Yacoub Laboratoire Paragraphe, Université Paris 8 Cide.15, Tunis, novembre 2012… [...] Read more...
Échelles, Espaces, Temps 8e colloque international 01Design, Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles, mai 2012   Publication : Échelles, Espaces, Temps Auteurs / Editors :… [...] Read more...
Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis Ecole doctorale Cognition, Langage et Interaction N° 224 Laboratoire CiTU-Paragraphe EA 349 Doctorat en Science de l’Information et de… [...] Read more...
Colloque HyperUrbain 3 Villes hybrides et enjeux d l’aménagement des urbanités numériques Faculté de l’aménagement, Université de Montréal, 26 au 28 septembre 2011 Programme du… [...] Read more...
Revue des Interactions Humaines Médiatisées / Volume 11 – Numéro 1 Journal of Human Mediated Interactions HyperUrbain : la dématérialisation de la relation Homme –… [...] Read more...

 

Chronicles publications
20 février 2020. Un an déjà, je débarquais à l’Aéroport intercontinental George-Bush de Houston, pour une nouvelle vie, une autre vie à deux. Entre “Je n’ai pas senti le temps passé“ ou “Cette année fut interminable“ ; partagé, je suis. De nouveaux repères, dans un contexte déjà très singulier en temps normal auquel s’est greffé le Covid-19 qui a fortement compliqué mon adaptation texane. Autre échelle, autre temps, autres gens, autre langue, autre ville (qui n’en n’est pas une) ; tout autre. Un an d’événements : Virus, virus et virus, comme partout ; le meurtre de George Flyod ; une canicule interminable ; des élections américaines sans fin ; la prise d’assaut du Capitole ; et j’en passe. Jusqu’à cette dernière semaine et cette tempête de neige, aussi dévastatrice que meurtrière, que l’État du Texas n’avait pas connu depuis… 1930 ! Un an que je vous ai quitté. Vous me manquez tant ! Un an de ciels sublimes, de nuages inquiétants, de paysages rassurants et de vents contraires. Et un an de desseins en gestation, tantôt leurs premières traces… Pour fêter cette année première “Made in Houston“, le ciel aujourd’hui est bleu, il ne peut être plus bleu. Une petite promenade à “McGovern Centennial Gardens“ et ces quelques images à vous offrir. Ce bleu, avec autant de nuances de bleus que de Blues. Quelques vagues à l’âme, non une complainte, juste un ressenti ; car je reste un privilégié et je ne l’oublie jamais. Pensées et baisers bleus bleus bleus, Très chers vous, 20 février 2021 Cy [...] Read more...
  https://claudeyacoub.com/wp-content/uploads/2020/11/Adios-Trump-BBP-2020-11-7.mp4   [...] Read more...
Dallas, Paris, Fort Worth & Austin, Texas, USA “On the road again Just can’t wait to get on the road again The life I love is making music with my friends And I can’t wait to get on the road again On the road again …“ September 4 to 8, 2020   “… Goin’ places that I’ve never been Seein’ things that I may never see again And I can’t wait to get on the road again On the road again Like a band of gypsies we go down the highway We’re the best of friends Insisting that the world keep turning our way And our way Is on the road again Just can’t wait to get on the road again The life I love is makin’ music with my friends And I can’t wait to get on the road again On the road again Like a band of gypsies we go down the highway We’re the best of friends Insisting that the world keep turning our way And our way Is on the road again Just can’t wait to get on the road again The life I love is makin’ music with my friends And I can’t wait to get on the road again And I can’t wait to get on the road again.“ From the album “Honeysuckle Rose“, Willie Nelson, 1980 Nelson was born in Abbott, Texas, on April 29, 1933.     DALLAS Dallas Nasher Mémorial JFK TG Square TG Chapel Perot McDermott PARIS Paris, Texas FORT WORTH Fort Worth Kimbell Kahn Kimbell Piano MAM Fort Worth Serra FT AUSTIN Austin Austin SA LBJ Library [...] Read more...
Longuement écrite cette 7ème et dernière chronique texane. Et puis, j’ai tout effacé ! Je parlais de mes marques difficilement trouvés à Houston, plus de 5 mois après mon arrivée. Normal, car avec le Covid-19 tout a été faussé pour une rapide adaptation à ce contexte bien singulier. Mes précédentes chroniques peignaient assez fidèlement mes ressentis et autres questionnements. Aujourd’hui, je poursuis ma route semée d’embûches et de doux paysages. Comme ces quelques images lors d’une ballade à vélo le long du Buffalo Bayou Bike Trail. Malgré tout, avec tout, contre tout : ne jamais s’arrêter et rester toujours en (dans le) mouvement. Prenez bien soin de vous. Restons en contact, de près, de loin. Amies, Amis, Ici le “I Love You“ se dit à tout va, il en arrive même à ne presque plus avoir de saveur. Mais là, je vais vous le dire de tout mon cœur, dans notre belle langue : Je vous aime. 26 juillet 2020 Cy     [...] Read more...
Le sol tremble encore sous nos pieds. Lundi et mardi dernier à Houston, les hommages et les funérailles de George Floyd (“à deux pas“ de chez nous, à Pearland, à trois quart d’heure en voiture) nous ont rappelé le séisme provoqué par ce crime et la résurgence puissante et justifiée de “Black Lives Matter“. Si déchiré de ne pas avoir pu participé à ces moments de recueillements (pour des raisons liées à ma situation contractuelle dans le pays) à The Fountain of Praise. J’aurais dû être de ceux venus pleurer leur détresse et crier leur colère tellement cette histoire je la connais, dans un premier temps en Martinique et ensuite en Syrie. Histoire (propre et figuré) me rappelant autant mon vécu dans mon île natale (les deux tiers de ma vie – jusqu’à mes 40 ans) et mon engagement sociétal au quotidien et le drame syrien, récent et hélas toujours actuel, pour lequel je me suis tant engagé et reste plus que jamais mobilisé. Nous parlons de peuples opprimés, parmi tant d’autres. Depuis petit, dans la cour de l’école, je m’étais naturellement placé du coté “noirs“ avec en face les enfants des “Zoreilles“ (fils de fonctionnaires, de militaires et de gendarmes venus de la France métropolitaine) et les enfants des “Békés“ (descendants des premiers colons européens). Notre langue créole, nos attitudes, nos habitudes, nos jeux nous démarquaient alors de “Les Autres“ (Abd Al Malik : https://www.youtube.com/watch?v=qsgs_nOYBxQ). Un petit Apartheid, à part entière, existait alors. Nous sommes au tout début des années 70, j’ai 8, 10 ans, à un moment où je ne pouvais connaître l’Afrique du Sud et l’existence de Nelson Mandela. Et avec la vie et le vécu, mes amis et mes amours furent de cette couleur ébène que j’ai toujours chéri ; et ils le sont encore, plus que jamais. Avec mes années étudiantes à Paris, début des années 80, les cultures noires (danse, littérature, peinture, musique, etc.) explosèrent en moi. Et mon engagement avec l’association SOS Racisme – et son slogan “Touche pas à mon pote“ – fut un véritable révélateur au citoyen naissant qui prenait place en moi. Comment oublier toutes ces manifestations dont un mémorable sitting, réprimé par la force, devant l’Ambassade d’Afrique du Sud justement. Ensuite, mon diplôme d’architecte fut une révélation (libération) pour moi avec la thématique de la Créolité (https://claudeyacoub.com/index.php/2019/04/02/desa/). Depuis, je ne cesse de clamer haut et fort, à qui veut bien l’entendre et le comprendre, que je suis un nègre blanc. Osé, risqué que cet oxymore. Ces deux mots ne sont en fait qu’une des appartenances constituantes de mon identité. Mon retour au pays natal accentua encore plus mon lien viscéral à cette contrée à l’histoire douloureuse et déchirée. Avec mon implication dans la Polis, en tant que concepteur d’espaces et d’événements, pérennes et éphémères, j’ai essayé d’apporter une infime contribution à la construction d’une société équitable et prospère pour tous, du moins à son questionnement (une de mes installations artistiques pointait du doigt en 1996 ce fameux vivre ensemble avec “J’attends la fin d’un monde“ https://claudeyacoub.com/index.php/2019/03/14/jattends-la-fin-dun-monde/). Et voilà qu’aujourd’hui tout se mélange, avec une lente glissade vers un gouffre qui me semble infini. Ce Monde ne m’a (nous a) jamais semblé aussi proche de l’implosion. Mon adaptation dans ce drôle de paysage du Texas – déjà si singulier en temps normal, avec en plus les crises du Covid-19 et maintenant du “Black Lives Matter“ – est des plus délicates (comme je vous l’avais déjà écrit). Soit, je m’y attendais, mais il est vrai que les choses se compliquent encore plus avec des texans, en grande partie aussi névrosés qu’extrémistes. Je vous laisse alors imaginer le paysage ambiant venu d’un passé aliéné et tyrannique. Comment alors rectifier l’histoire de plusieurs centaines d’années d’inhumanité et de crimes ? Au même moment en Syrie, la population crève de faim après 9 années de guerre dévastatrice. Une terrible situation économique (le dollar vaut plus de 4 000 livres syriennes alors qu’il en valait 50 en 2011) est entrain d’achever le tiers de la population restée dans le pays. Pour vous donner une idée : un bon salaire d’un fonctionnaire permet d’acheter deux kilos de viande ou un sac de riz de 25 kg (je ne parlerais pas d’un loyer, de médicaments ou de je ne sais quelle autre nécessité). Le pays est entrain de se soulever à nouveau, dans l’indifférence totale – une fois de plus – du monde dit civilisé ! Le sol tremble toujours, toutes ces situations insoutenables m’envahissent. Ma tête tourne. Vertige, envie de vomir, désir de révolte plus que jamais présent. Les cartes sont rebattues, le jeu différent, mais la lutte identique. Il va falloir rester debout, face aux vents contraires ; et toujours avancer, pas à pas, sans faiblir. Prenez bien soin de vous. Je vous embrasse. PS 1 : Et voici deux images où des mondes et des histoires se fondent et se télescopent. Un cliché que vous trouverez peut-être quelque peu voyeuriste mais de ma part juste un arrêt sur image d’un moment que j’ai trouvé très tendre. Quand un homme et une femme s’aiment, tout simplement, sur la plage de Seawall Blvd à Galveston (à 1h30 de route de Houston sur le Golfe du Mexique. https://claudeyacoub.com/index.php/2020/05/31/galveston-1/ & https://claudeyacoub.com/index.php/2020/05/31/galveston-2/). Et quand un artiste syrien, Aziz Asmar, rend hommage à Floyd sur cette fresque peinte sur les ruines de sa ville d’Idleb, dévastée par 9 ans de guerre. 13 juin 2020 Cy [...] Read more...
Depuis les ténèbres, qu’avons-nous appris ? par Eva Illouz, sociologue À l’issue de deux mois de confinement, la grande sociologue franco-israélienne dresse pour « l’Obs » un premier bilan, en 7 leçons éclairantes, d’une crise mondiale sans précédent dans l’histoire humaine. Publié dans Nouvelobs.com le 11 mai 2020   Lorsqu’elle a écrit « Eichmann à Jérusalem » (1963), Hannah Arendt a utilisé une méthode d’analyse que nous pouvons qualifier d’anti-historique : elle refusait de comprendre le présent avec des analogies tirées du passé ; elle rejetait les catégories philosophiques utilisées, et usées, pour donner un sens à quelque chose d’entièrement nouveau. Le livre était un prélude à un questionnement qui ne la quitta plus jusqu’à sa mort : Comment juger le présent ? Ses réflexions l’amenèrent à souscrire à l’affirmation de Tocqueville selon laquelle, en temps de crise, l’esprit « marche dans les ténèbres ». (1) La crise du coronavirus est sans précédent à bien des égards, mais nous pouvons déjà tirer quelques leçons simples depuis les « ténèbres ».   Leçon n°1. Nous vivons à l’ombre d’un État puissant 4,6 milliards d’habitants de la planète ont volontairement renoncé à leur mobilité, leur travail et leur vie sociale, sans grandes et notables protestations. Ces milliards de personnes ont de plein gré abandonné les aspects les plus fondamentaux de leur liberté, alors que nous manquons encore, dans les faits, d’informations-clés (par exemple, combien d’individus sont réellement contaminés et donc quel est le pourcentage réel des décès). Elles ont été confinées à leur domicile (à supposer qu’elles en aient eu un), confirmant l’assertion de Thomas Hobbes selon laquelle la peur de la mort est la passion politique la plus puissante, et que nous serons toujours prêts à sacrifier notre liberté pour notre sécurité. Ce que le confinement de ces milliards de personnes a démontré, c’est l’extraordinaire pouvoir de l’État dans le monde entier et, partout, l’extraordinaire capacité d’obéissance des citoyens à ce dernier. Comment savons-nous que l’État a été extraordinairement puissant ? Par la facilité avec laquelle il a émis et mis en œuvre des décrets et des décisions parfois absurdes. Israël a interdit à ses citoyens de marcher au-delà de 100 mètres de leur domicile (alors que la France, avec 10 fois plus de personnes contaminées, a autorisé un périmètre de 1 km) ; Modi a confiné plus d’un milliard d’Indiens du jour au lendemain, sans leur laisser le temps de se préparer, précipitant des millions de pauvres sur les routes de l’Inde, où certains ont parfois trouvé la mort. Israël a autorisé les prières publiques mais pas les cours de yoga… Toutes ces aberrations et incohérences prouvent l’énorme pouvoir de l’État et la soumission des citoyens. Les néolibéraux trompettent depuis 40 ans que l’État est trop fort, inefficace, bouffi, superflu. Mais ils sont nombreux parmi eux à avoir été contraints de faire volte-face, du jour au lendemain. Après des décennies passées à considérer une croissance économique sans fin comme l’incontournable condition des sociétés, la dimension politique et morale des affaires humaines a fait son grand retour au premier plan des préoccupations publiques. Seulement, la politique qui nous est revenue est d’un genre totalement nouveau : il s’agit d’une politique sur les conditions de vie, qui aura à gérer de plus en plus de catastrophes naturelles – écologiques et biologiques. Le Coronavirus nous offre ainsi un aperçu sur ce que pourrait être une politique dont le but serait de garantir les conditions de vie alors que l’environnement et le climat nous menacent d’effondrement.   Mais – et c’est la leçon n°2 – tous les États n’ont pas exercé leur pouvoir de la même manière La crise du coronavirus a révélé aux pays et aux nations toutes les forces et les faiblesses de leurs régimes politiques. Israël a prouvé qu’il était ce que nous savions : le pays où les problèmes civils sont traités comme des problèmes de sécurité. Les services secrets ont pu utiliser sans aucune difficulté les technologies du traçage antiterroriste pour suivre les porteurs du virus – ce qui confirme que tous les Israéliens sont placés sous leur contrôle depuis fort longtemps. Les États-Unis ont montré à quel point leur conception de la notion de liberté était extrême : certains États, comme le Kansas, ont ainsi rejeté les décrets de confinement au nom du droit au rassemblement religieux dans les églises (on trouve ici une forte analogie avec l’appel du rabbin Kaniewski à rouvrir les écoles talmudiques en Israël), tandis que d’autres Américains réclamaient bruyamment le droit de faire les magasins. Le libertarianisme cultivé par la droite radicale ces dernières décennies s’oppose radicalement à la gestion d’une crise sanitaire. Israël a aussi fermé ses frontières alors que le pays ne déplorait pas un seul mort, tandis que la France a laissé sa frontière avec l’Italie ouverte, y compris en pleine hécatombe. Les démocraties illibérales telles qu’Israël, la Pologne, la Turquie et la Hongrie se sont servies de la crise du coronavirus pour faire croire que le Reichstag était en feu et en ont profité pour suspendre les libertés civiles et révoquer le pouvoir du parlement et des tribunaux (Netanyahou a ainsi échappé au procès qui l’attendait le 17 mars). Même une solide démocratie comme les États-Unis flirte aujourd’hui avec l’autoritarisme antidémocratique d’un Trump de plus en plus erratique. D’autres pays, comme la Suède, la Hollande ou l’Allemagne, ont préféré miser sur la confiance et la responsabilité de leurs citoyens pour prendre soin d’eux-mêmes et des autres ; ils ont ainsi géré la crise en combinant esprit civique et liberté (les résultats de ces politiques ne pourront être évaluées que dans quelques mois). Car le virus est tout sauf biologique : il est d’abord un événement politique, profondément révélateur des relations entre État et citoyens. La leçon que nous pouvons en tirer pour l’avenir est que seule la combinaison « démocratie forte – Etat providence » pourra s’offrir le luxe de défendre la vie des citoyens en trouvant un équilibre entre leur liberté, leur survie économique et leur santé. Tandis que les démocraties semi-libérales ou illibérales se servent des crises (sanitaires ou autres) pour faire des coups d’Etat et pour piétiner les droits des citoyens.   Leçon n°3. Le néolibéralisme est vraiment nuisible à la santé Le néolibéralisme n’a cessé d’éroder les ressources publiques et même de piller l’État au profit des riches. Il n’est donc pas surprenant que les dirigeants néolibéraux, dans leur ensemble, aient été les plus lents à réagir à la crise. Trump, Bolsonaro, Duterte, Johnson, les industriels du nord de l’Italie, ont d’abord promu le « darwinisme biologique » (que les forts survivent) qui reflétait leur « darwinisme social » (quiconque peut se battre et lutter ira de l’avant ; celui qui ne le peut pas tombera sur le bas-côté). Mais, comme ils l’ont rapidement découvert, l’État moderne a formé un pacte sanitaire avec ses citoyens : même aux États-Unis – où les soins de santé sont privatisés et difficilement accessibles aux pauvres et à la classe ouvrière –, les citoyens s’attendent à ce que l’État soit responsable de la gestion d’une crise sanitaire. Le néolibéralisme a sapé les conditions de ce pacte. Les hommes d’affaires qui dirigent de plus en plus souvent la politique pensent et agissent comme des hommes d’affaires : réaliser des investissements dans des secteurs non rentables (comme la prévention des épidémies) est aux antipodes d’un état d’esprit exclusivement tourné vers les bénéfices. Trump a coupé les budgets de l’agence fédérale chargée de la gestion des épidémies (la Fema) et vient, en ce moment-même, de réduire les fonds alloués à la lutte contre la pandémie. Seulement, appréhender le domaine social comme un bilan comptable, dans lequel les bénéfices doivent prévaloir sur les coûts, hystérise les rapports sociaux et déshumanise le pouvoir. Le néolibéralisme a été très avantageux pour les riches et les politiciens qui les servent, mais il est éminemment dangereux pour le reste d’entre nous parce qu’il détruit la notion même de « bien public » ainsi que le contrat social entre l’État et ses citoyens. Si la gestion de cette crise suit le modèle de 2008 (renflouer les riches) plutôt que celui du New Deal (aider toutes les classes sociales, et en particulier les chômeurs), elle débouchera sur un néo-féodalisme et des troubles sociaux massifs.   Leçon n°4. La confiance est durement ébranlée La plupart des pays du monde étaient extrêmement mal préparés et ne disposaient pas de l’équipement médical de base pour faire face à cette épidémie. Avant tout parce que la mondialisation et la délocalisation de l’économie ont rendu la plupart des pays dépendants de la Chine quant à leurs équipements médicaux. Mais les dirigeants ont systématiquement sapé la confiance des citoyens, bien au-delà de la question des équipements. Netanyahou a outrageusement utilisé la crise pour échapper à la loi sans vergogne. Trump a appelé sa base suprémaciste blanche à enfreindre les règles de confinement, dans les Etats démocrates du Minnesota et du Michigan. Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, s’est rendu à un rassemblement anti-confinement. Enfin, le ministre israélien de la Santé, Yaakov Litzman, est devenu la risée universelle lorsqu’il a violé les règles fondamentales de distanciation sociale émises par son propre ministère et a prédit avec une assurance désinvolte que le messie nous sauverait des pandémies d’ici le mois d’avril. Le même Litzman est soupçonné de corruption et d’abus de confiance, et menacé d’un procès. Pourtant, Netanyahou lui a confié un autre portefeuille, essentiel pour la reprise économique. Dans de nombreux pays du monde, une grande partie de la population se sent profondément trahie par ses dirigeants. On peut donc dire que les endroits les plus touchés du globe seront ceux (comme Israël) où la crise sanitaire génère à la fois une crise économique et politique. La question sanitaire sera-t-elle à l’origine d’insurrections citoyennes à travers le monde? L’interrogation demeure, mais il n’est pas certain que la révolte jaillisse là où on l’attend.   Leçon n°5. La maison n’est pas sweet après tout En temps de guerre, la peur de la mort existe mais nous l’affrontons généralement avec d’autres personnes, nous savons qui est l’ennemi et nous pouvons nous appuyer sur le vaste répertoire symbolique de l’héroïsme pour lutter ou nous cacher. Or, dans le contexte actuel de peur du virus, nous sommes réduits à de très petites unités, et parfois même entièrement isolés du reste du monde, il n’y a aucune action à entreprendre, et nous avons à notre disposition très peu de répertoires symboliques connus dans lesquels puiser. La bombe mortelle peut s’avérer ne pas être celle que l’ennemi projette sur nous, mais ce que nous-mêmes, sans le savoir, portons en nous et propageons à quelqu’un d’autre. C’est pourquoi nous nous sommes tous confinés dans nos maisons ou à proximité, dans la peur de quelque chose d’invisible qui a suspendu nos relations avec les autres. Mais si nous avons appris quelque chose durant cette période, c’est que la maison ne peut pas réparer l’absence d’un monde partagé. La production et la consommation sont devenues les principaux moyens par lesquels les contemporains créent leur propre sens des valeurs, socialisent et forgent jusqu’à leur vie intime. Le travail est l’endroit où nous exerçons nos compétences, il nous donne un but et un statut. Les loisirs nous procurent des expériences de plaisir, des occasions de jeu et la possibilité de voir et d’être vus par les autres. En confinement, nous avons ainsi appris que la maison n’est supportable que lorsque le monde extérieur y est intégré via la télévision, Internet ou les services de livraison. En dehors de cela, la douceur du foyer devient amère, en particulier pour ceux qui vivent dans des logements exigus conçus pour les classes moyennes et ouvrières des zones urbaines et périurbaines.   Leçon n°6. Dans une telle crise, la valeur du travail et de la production se trouve complètement inversée Sur les réseaux sociaux, on a vu circuler une blague sur Cristiano Ronaldo, qui gagne des millions de dollars, et les infirmières, qui touchent un salaire de misère. La blague incitait les soignantes à demander secours et aide financière au joueur de football. La plaisanterie a souligné l’inversion de la valeur et du prestige dont nous sommes témoins. Nous devons en effet notre survie aux femmes et aux hommes qui travaillent dans les supermarchés, dans les hôpitaux, aux gens qui nettoient les rues, aux livreurs qui nous apportent de la nourriture à domicile, aux agents qui entretiennent le réseau d’électricité ; ce sont ces personnes qui sont devenues essentielles à notre existence. Les célébrités ou les financiers sont apparus dans toute la splendeur de la vacuité de leur travail, tandis que ceux qui occupent les activités habituellement invisibles et dévalorisées se sont révélés être nos piliers. S’il y a une leçon à retenir ici, c’est que notre monde « normal » fonctionne avec une échelle de valeurs fausse et inversée. Puisque les personnes qui nous ont protégés et qui ont contribué à maintenir l’ordre social se trouvent en bas de l’échelle, alors que celles qui se situent au sommet ont été, dans l’ensemble, entièrement inutiles.   Leçon n°7. La relation entre laïques et religieux ne sera plus jamais la même Tant dans leurs réactions à la crise que dans les façons de la gérer, les divergences entre religieux et laïques ont été exacerbées comme rarement. Les évangéliques aux États-Unis et les ultra-orthodoxes en Israël n’ont pas grand respect pour la science, ils mènent une existence insulaire et n’écoutent que les recommandations de leurs prêtres et de leurs rabbins. Les laïques, pour leur part, se sont comportés avec un sens exemplaire des responsabilités collectives : les jeunes ont suivi les injonctions du ministère de la Santé et ont fait d’énormes sacrifices en termes de liberté et de survie économique, afin de protéger les plus âgés. Dans le contexte d’Israël, il y a toujours eu une sorte de suffisance envers le soi-disant « panier vide » des laïques (cette idée, en hébreu, selon laquelle seuls les religieux auraient accès à un monde riche de symboles). En tout état de cause, nous avons fait là l’expérience concrète de l’extraordinaire sens civique de la population laïque, grâce à la discipline dont ces citoyens ont fait preuve et aux réseaux de bénévoles qu’ils ont mis en place. Cela doit rester un jalon dans la conscience et l’identité des laïques. Leur comportement pendant la crise démontre que la religion ne peut plus revendiquer de supériorité morale.   De nombreux dirigeants, à travers le monde, ne devraient pas dormir trop profondément. Au cours de l’histoire, des révoltes et des révolutions se sont produites pour beaucoup moins.   Traduit de l’anglais par Marie Lemonnier [...] Read more...
Déconfinement aujourd’hui à Paris. Et ailleurs ? Ici à Houston, nous n’avons jamais été complètement confinés ! Il faut dire qu’entre le clown attardé de la Maison-Blanche et le gouverneur du Texas à peine plus éveillé, nous sommes bien servis. Alors, ainsi va le peuple éclairé par ces lumières qui se revendiquent du divin. Vous me direz, ce n’est pas beaucoup mieux dans bien d’autres contrées avec des dirigeants et des décideurs aussi limités qu’incompétents et aussi malhonnêtes que de mauvaise foi. En plus des clichés de cette chronique (aussi courte que mon inspiration – désolé !), voici deux balades récentes. Pas fait exprès pour ces choix, n’y voyez donc aucun signe lié à l’actualité. Pour l’une, je m’y suis rendu en voiture, pour visiter une des dernières œuvres de Philip Johnson, qui a réalisé à 91 ans la chapelle St Basil https://claudeyacoub.com/index.php/2020/04/27/st-basil/ Et pour l’autre, à vélo (un vrai challenge dans cette ville sauvage pour l’humain), j’ai ainsi parcouru Forest Park Westheimer Cemetery https://claudeyacoub.com/index.php/2020/05/11/westheimer-cemetery/ Voilà voilà pour les images bien sages. Sinon, le chemin sera encore bien long avant de revenir à la normale que nous savons tous (ou presque) point normal et que fort justement beaucoup nous décrivent comme l’anormal vers lequel il ne faut surtout pas revenir (c’est clair, n’est-ce pas ?). Mais bon, l’être humain dans sa grande majorité a cela de particulier qu’il apprend rarement de ses erreurs et n’a qu’une chose en tête : réaliser en priorité son bien être individuel, et au diable le collectif. Une seconde fois désolé, j’arrête là avec mes pensées de mauvaises augures. Où que vous soyez, confinés, déconfinés, entre les deux, vers un ou l’autre, sans l’un ou l’autre : prenez bien soin de vous et donnez-moi de vos nouvelles. À vite. 11 mai 2020 Cy [...] Read more...
Street Artists agent Covid-19 around the world. Welin (Copenhagen, Denmark), Angus (Bristol, England), The Rebel Bear (Glasgow, Scotland), John D’oh (Bristol, England), The Rebel Bear (Glasgow, Scotland), Diff (Bristol, England), Teachr1 (Los Angeles), Nello Petrucci (Pompeii, Italy), Corie Mattie (Los Angeles), Rasmus Balstrøm (Los Angeles), Jeremy Novy (Los Angeles) & Airá Ocrespo (Rio de Janeiro, Brazil). Source: HuffPost, France (4/9/2020)   [...] Read more...
Période trouble et angoissante. Et pourtant, ici à Houston comme dans tout le Texas, le confinement ne veut pas dire grand chose. Les humains sont sacrifiés sur l’autel de l’économie. Les politiques locaux sont fiers de garder leur État en état de marche. Il faut garder à tout prix la machine bien ronronnante, à défaut d’être rugissante. Et pour exemple criant, les religieux locaux dictent leur foi et leur loi, avec des messes de 1 000 personnes, collées les unes aux autres. Aucun homme ne peut aller à l’encontre de ce qui est écrit dans leur livre saint, qu’ils disent ; et ils peuvent ainsi faire comme si de rien n’était. Ils seront sauvés par leur Dieu, qu’ils disent encore. Petit monde à l’image de leur chef demeuré, tapi dans sa Maison Blanche. Difficile ainsi de garder la tête froide et les idées fraiches mais heureusement que nous avons la chance de vivre dans un Compound (lotissement privé) fort agréable à vivre. Nous pouvons ainsi profiter de grandes allées aux bordures vertes et boisées, d’un petit lac, d’une piscine (uniquement pour la vue pour l’instant) et de résidents très chaleureux. Social Distancing oblige, juste un regard, un salut, un sourire et c’est déjà bien magnifique. Et une pensée, forte et émue, aux centaines de millions de personnes dans ce monde qui sont vraiment confinés, dans de terribles conditions, et qui ne peuvent faire autrement. Sinon, pas découvert grand chose de Houston depuis la seule sortie culturelle que nous avons réalisée juste avant que tous les lieux publics ne soient fermés. La visite de The Menil Collection, superbe fondation de mécènes éclairés – John & Dominique de Menil – dans un bel écrin de Renzo Piano. Si vous voulez le découvrir : https://claudeyacoub.com/index.php/2020/03/14/menil-collection/ Et aussi, juste à côté, The Transart Foundation https://claudeyacoub.com/index.php/2020/03/14/transart-foundation/ Au moment où j’écris ces mots, la déferlante Covid-19 est entrain de s’abattre sur les USA. Elle risque de faire très (très) mal. Et vous mes Amis, comment allez-vous ? Comment se déroulent vos vies, selon votre position géographique ? Je m’impatiente de recevoir de vos nouvelles et des photos de vous ! Respirons, rêvons de cieux plus apaisés et disons-nous qu’ils ne sauraient tarder. Stay safe. Take Care. 7 avril 2020 Cy   [...] Read more...

 

Other publications
Architecture et Utopies : Pour une pédagogie, libre et révoltée Colloque ilasouria.01, Institut du monde arabe, Paris – 8 octobre 2013 Résumé Que transmettre aux nouvelles générations à venir d’apprentis-concepteurs, ceux qui demain bâtiront une Syrie autre, autrement ? Comment et quoi leur transmettre pour refonder et rénover la Polis (vie de la cité) autour des valeurs révolutionnaires en cours et à venir ? Cette Polis et ses aspects politique et citoyen qui nous rappelle les « utopies concrètes » de Roland Castro et un contexte (étymologiquement : “tisser ensemble”) autant dans un local immédiat que dans un global futur. Questionnement vital du « en commun », des uns avec les autres et en même temps. Ce n’est donc plus seulement « le déjà là » mais surtout « le avec » qui s’impose et s’imposera pour construire ensemble des espaces matérielles et immatérielles. Utopie(s) se présentant comme une action humanitaire juste et justifié. Une sortie de crise adéquate ; tempérance au monde instable et tumultueux dans lequel nous vivrons, réponse évidente à la question de l’architecture et de l’architecte, alternative entre vision et pragmatisme et enjeu vital pour une société en mal d’égalités, de partages et d’éthiques. Pour cela elle doit demeurer une pensée en avance sur son temps avec comme leitmotiv la représentation d’une société meilleure, plaidoyer pour une société créatrice d’elle-même, avant tout révolutionnaire. Ainsi, avec l’imagination comme fonction essentielle d’un rêve social, l’homme doit méditer et élaborer de nouvelles représentations de l’avenir et l’architecte doit être son serviteur le plus fidèle pour tailler dans les blocs du temps son histoire et « comprendre ». Le citoyen n’a d’autre choix que de rêver pour assurer aux générations futures des horizons dégagés à travers et avec des utopies diverses et variées. Il ne doit pas avoir peur de se rapprocher de cet « impossible » que Jacques Derrida préfère au mot utopie, cette « figure même du réel ». Réel en phase avec une visée collective incontournable pour la survie de l’espèce humaine en son milieu naturel : avec une « Ecotopie » pour préserver nos possibilités de vivre ensemble selon nos propres rythmes et nos désirs légitimes, en phase avec notre unique Terre. A nous de savoir transmettre aux nouvelles générations syriennes (étudiants, enseignants, population civile) les utopies d’hier qui ont forgé les réalités d’aujourd’hui et ensemble nous pourrons ainsi dessiner les utopies d’aujourd’hui qui créeront les réalités de demain… Ces “utopies réalisables” que Yona Friedman, architecte, nous esquissent depuis des décennies. « Hommes condamnés à être libre », nous voilà contraints à l’utopie… Mots-clés Architecture, apprenti-concepteur, pédagogie, révolution, utopie.     Présentation PowerPoint     Texte de la présentation et de la publication (PDF – 214 Ko)   Powerpoint de la conférence, 15 diapositives (PDF – 9 Mo)     Vidéo de la conférence de Claude Yacoub (44’32”) Architecture et Utopies : Pour une pédagogie, libre et révoltée         [...] Read more...
Préface du colloque ilasouria.01, Institut du monde arabe, Paris, 8 au 10 octobre 2013 Isabelle Hausser, Irène labeyrie et Claude Yacoub Extraits de cette article : Reconstruire la Syrie, immatériellement et matériellement, peut paraitre aujourd’hui un défi utopique – les violences et les destructions continuent – et irréalisable. Comment reconstruire la Syrie de manière à préserver les sédiments d’un passé multimillénaire, sa tradition de tolérance et d’hospitalité, tout en inscrivant le pays dans la modernité ? Le pays est certes en proie à un conflit interne d’une rare sauvagerie qui a déjà fait au moins 120.000 morts, déplacé 7 millions de personnes et causé des dégâts (structurels et économiques) qui s’élèvent à des centaines de milliards de dollars. Mais un jour la paix reviendra et il faudra reconstruire la Syrie. Les expériences précédentes (lendemains de guerre ou de catastrophes naturelles) ont montré qu’agir dans la précipitation, sans pensée conductrice, engendre toujours de nouveaux problèmes politiques, économiques et sociaux. La démarche de l’association Ila Souria, manifestée lors du premier colloque, ilasouria.01, organisé à l’Institut du monde arabe, à Paris, du 8 au 10 octobre 2013, repose d’abord sur l’idée que la longue période d’incertitude et de douleur que traverse la Syrie depuis mars 2011 peut être employée par les non-combattants pour réfléchir à l’avenir de leur pays. Car, après tant de violences, tant de morts, tant de traumatismes et tant de destructions, la Syrie, terre qui a vu naître les débuts de grandes civilisations, aura besoin de se réinscrire dans la durée, de rendre confiance à son peuple, en particulier à sa jeunesse. Ce qui implique une reconstruction, immatérielle et matérielle maîtrisée. Comme le montrent ces actes, le premier colloque organisé par l’association Ila Souria, a, en premier lieu cherché à dresser un état des lieux 30 mois après le début de la révolution syrienne, en particulier les deux premières sessions, consacrées à l’archéologie et au patrimoine, et à l’architecture et l’urbanisme.   Texte complet (PDF – 107 Ko)         [...] Read more...
Pour une ville hybride, une conception hybride…   /  Intervention dans le cadre d’un séminaire HyperUrbain (master Net, département Hypermédia) à l’université Paris 8 – 01/02/2012   Télécharger présentation PowerPoint (PDF – 2 Mo)   [...] Read more...
Congrès Annuel de l’Association International des Critiques d’Art (AICA) aux Caraïbes : Nouveau points de vue et ré-appropriations  /Atrium, Fort-de-France / 2003  / Présentation de Claude yacoub : Analyse critique de quelques réalisations dans l’espace public martiniquais  /  Temps de projection et d’intervention : maximum 20 minutes. /  Quelques diapositives de la présentation PowerPoint (8/176)   /  Texte de la présentation (PDF – 115 Ko) /  Visionner et télécharger toute la présentation, 176 diapositives (PDP – 120 Mo) [...] Read more...
Tercer Encuentro Architectura y Urbanismo en las Antillas – Santiago de los Caballeros, Republica Dominica – 30 Octubre – 2 Noviembre 1991   /  Dossier à télécharger (PDF – 30 Mo) [...] Read more...
Routes et réseaux & ports Direction Départementale des Services Techniques Conseil Général de la Martinique Extraits du texte : Par où et comment ? Car à la fois, si vague et si précis… Alors sans plus attendre, sauter dans le vide si plein et une fois au sol commencer par le  premier mot, lapremière courbe rencontrés et… Ainsi, fragments après fragments reconstruire nos idées, nos pensées, nos approches pour mieux vous les communiquer. Que le dialogue soit ouvert ! Demain, l’an 2001, une nouvelle odyssée, celle de notre espace qui nous entoure, qui nous habite déjà maintenant. Ici en Martinique, point d’une surface, d’une sphère, d’un univers qui au fil des secondes et de la vitesse de la lumire éclate, se décompose et se recompose sous nos yeux. Alors demain !  Aujourd’hui, à l’instant où ce mot apparait nous voilà déjà un peu plus en arrière alors qu’il suffirait d’un souffle pour inverser le voile de notre acte. Celui-là, celui-là même qui vous concerne là, vous et nous à travers un paysage technologique de tous les jours : de notre vécu, de nos déplacements, de nos arrêts qui se doit de véhiculer un discours culturel sans limites, sans sections, sans failles. D’une même vois, d’un même signe, d’un même cœur et chœur attaquer l’instant déjà passé demain avec : Technologie & Culture – Culture technologique – technologie de la culture. Tant à révéler, à tous et à nous : décideurs, créateurs, usagers… Car, arrêter de parler à mi-voix quand on veut dire quelque chose, de se taire quand… de ne rien faire alors que… Oser, crée le nouveau, la question, le questionnement… Ensemble, pour demain… L’odyssée a déjà commencé avec nos images “chaotiques“ et nos mots “bouleversés“ jetés sur les feuilles blanches de nos pensées avec le temps en marche… (suite du texte dans la galerie d’images et le PDF ci-dessous)       Dossier à télécharger (PDF – 22 Mo)   [...] Read more...

 


 

Archives

About everything and nothing, and much more. Travel photographs (cities, architectures, and landscapes, Street Art, exhibitions and others). Videos made from exhibitions and cities around. Library and personal collections.